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Les principes de l’éducation bienveillante à découvrir ici !

La parentalité est une étape importante du développement de soi. Il arrive un moment dans la vie où l’on se pose la question de devenir parent. Peut-être avez-vous déjà franchi cette étape. Mais sans doute avez-vous des interrogations concernant la meilleure façon d’éduquer les enfants, le métier de parent étant tellement difficile. Quels sont donc les enjeux ? La parentalité positive est-elle vraiment une option ? 

Au commencement était l’Amour

Si le désir d’enfant est propre à la nature humaine, le moment choisi pour devenir parent s’ancre le plus souvent dans une relation amoureuse. Le bébé à naître, l’enfant, est le fruit de cet amour. Et vous allez donner à cet enfant tout l’amour que vous avez en vous, car il est à la fois une partie de vous, une partie de votre conjoint. Mais il est aussi entièrement lui-même, un nouvel être qui fait partie de votre vie. Vous allez être le principal artisan de son éveil à travers l’éducation que vous allez lui proposer depuis sa petite enfance jusqu’à son adolescence.

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Tout repose sur l’environnement affectif

Pour s’épanouir, le jeune enfant a besoin d’un environnement affectif contenant. Non seulement il a besoin de l’amour de ses parents mais il est nécessaire que cet amour soit en permanence renouvelé.

Qu’est-ce que le réservoir d’amour ?

Car l’enfant fonctionne avec une sorte de réservoir d’amour qui est sa source d’énergie, comme l’explique Isabelle Filliozat. Au cours de la journée, il est confronté à toutes sortes de situations qui vident progressivement son réservoir d’amour. Et quand le réservoir est vide, eh bien l’enfant tombe en panne comme les voitures qui n’ont plus d’essence. Incapable de gérer ses émotions, le bébé ou le jeune enfant se met alors à pleurer ou à faire une crise de colère. Plus grand, l’enfant va bouder ou s’opposer. Il peut devenir agressif, en particulier à l’adolescence.

Les parents doivent prendre conscience que les pleurs et les colères du jeune enfant répondent aux besoins de l’enfant d’évacuer son stress. La gestion des émotions tout comme la gestion des conflits sont impossibles aux tout petits. C’est pourquoi, sans être laxiste, les punitions, ou pire, les fessées, constituent une forme de violence éducative.

Parent et enfants ont besoin d’évoluer dans un environnement bienveillant et harmonieux favorable à l’équilibre familial.

Comment recharge le réservoir d’amour ?

la parentalité passe par l'amour maternelVous l’aurez donc compris, il faut en permanence recharger le réservoir d’amour de l’enfant.

Il est possible que vous pensiez « tout faire » pour votre enfant et soyez déçue de ses comportements. Mais inutile de culpabiliser ou de lui en vouloir. Si votre enfant a des comportements inappropriés, ce n’est pas pour vous embêter, c’est tout simplement qu’il consomme plus d’amour qu’un autre enfant. C’est pourquoi la parentalité positive et bienveillante peut vous aider à rétablir des relations familiales plus apaisées et harmonieuses, sans culpabilité.

En effet, la parentalité positive a pour pilier principal l’Amour. Cet amour à la base des relations parents enfants, en quoi consiste-t-il ?

Il est indiscutable que vous aimez votre enfant. Mais vous l’aimez à votre façon. C’est-à-dire que vous l’aimez comme vous auriez aimé être aimée. Or votre enfant n’est pas vous. Vous enfant a besoin d’un amour différent de celui que vous lui portez. Et quoi que vous fassiez, ne vous en déplaise, vous ne l’aimerez jamais exactement comme il en aurait besoin. Et cela, non pas parce que vous ne seriez pas de bons parents, mais parce que c’est impossible. Mais cela ne vous empêchera pas non plus d’avoir une relation harmonieuse.

Alors, comment faire pour être sûre de recharger suffisamment son réservoir d’amour ? Eh bien, aussi surprenant que cela puisse paraître, cela passe d’abord par vous. Et c’est la relation que vous avez à vous-même qui est au centre de la relation. Vous devez d’abord prendre soin de vous pour décoder les besoins de votre enfant.

La construction du psychisme du jeune enfant

Le jeune enfant va construire son psychisme sur celui de son environnement, à savoir sa mère et son père. La mère est la première personne avec qui le nouveau-né est en contact. C’est pourquoi elle est plus souvent que le père la figure d’attachement. Mais la fratrie et tout l’entourage du bébé influencent aussi sa construction psychique.

Donc, si vous voulez favoriser l’épanouissement de votre enfant, il vous faut prendre du recul et aller vous-même suffisamment bien. Et cela passe par l’identification et le respect de vos besoins, et l’identification et l’accueil de vos émotions.

En effet, aller bien, ne pas être stressée, ne pas crier pour vous faire obéir, nécessite que vos besoins soient satisfaits. Or il est souvent difficile pour une maman de satisfaire ses besoins. Elle est tellement prise par son travail, les tâches ménagères, les enfants, qu’elle n’a plus de temps pour elle. Et que se passe-t-il quand la maman n’a plus de temps pour elle ? Eh bien, elle s’étiole, et c’est bientôt le cercle infernal du stress, des cris, des crises, etc.

Et pourtant, si vous arriviez à lâcher prise, et à vous octroyer quelques minutes dans la journée, vous pourriez être plus détendue. Vous vous sentiriez beaucoup mieux dans votre fonction maternelle. Etre parent n’est pas facile, mais quand les parents sont zen, les enfants sont zen. Donc vos enfants seraient plus détendus.

Quand aux émotions, les adultes ont souvent appris à les refouler. N’avez-vous jamais entendu « De quoi t’as l’air à pleurer comme ça en public ! ». Et pire pour les garçons, qui n’auraient pas le droit de pleurer !

Pourtant vos émotions sont des indicateurs de votre vie psychique. Il est indispensable de rentrer en contact avec ses émotions, de les identifier, et de les accueillir. C’est ce qui permet de se libérer des tensions. Mais c’est aussi ce qui permet d’être à l’écoute de l’autre. Car si vous voulez avoir une approche empathique vis-à-vis de votre enfant et mieux comprendre ses comportements, vous devez être capable de vous écouter. C’est la base d’une communication bienveillante.

Si vous reconnaissez vos émotions, vous serez en mesure de reconnaître celles de votre enfant. Et vous pourrez l’accompagner jusqu’à ce qu’il réussisse à les reconnaître lui-même et à les gérer.

Cette capacité d’écoute vous confortera dans votre rôle de parent. Elle fera le lit de relations familiales harmonieuses.

Assurer la sécurité de l’enfant

Les parents ont également un rôle d’éducateurs. Un éducateur veille à l’éducation de l’enfant mais aussi à sa sécurité.

L‘éducation positive constitue un soutien aux parents dans leur fonction parentale. Elle offre un soutien à la parentalité dans sa composante éducative. En abordant l’éducation sous un angle positif, la relation parent enfant change. Le rapport de force de l’éducation traditionnelle se transforme dans une relation plus fluide.devenir parent c'est aimer

La cellule familiale sera d’autant plus protectrice et rassurante pour l’enfant que chaque parent se sentira bien dans sa fonction parentale.

Le jeune enfant se construit par rapport aux modèles parentaux. Un père et une mère stables offrent une plus grande sécurité que des parents angoissés.

Assurer la sécurité de votre enfant, c’est aussi le soustraire à des sources d’excitation trop importantes. En effet, si les jeunes enfants font souvent des crises au supermarché, c’est parce qu’ils ne peuvent pas gérer le trop-plein de sollicitions auxquelles cet environnement les soumet.

Inutile donc de gronder un jeune enfant qui fait un caprice alors qu’il est en fait débordé par ses motions. Bien au contraire, adopter une attitude bienveillante, se mettre à sa hauteur, le contenir en l’entourant de ses bras et en lui parlant doucement aura bien plus de chances de le calmer.

De la même façon, les routines au coucher sont rassurantes pour le petit enfant. Ce sont autant de points de repères qui facilitent la séparation au coucher.

Et puis, il y a aussi le doudou qui est l’élément essentiel au sentiment de sécurité de l’enfant. Le doudou est l’objet transitionnel qui permet de rattacher l’enfant à son milieu familial quand il a besoin de sécurité. Il lui permet de mieux gérer ses émotions quand il se rend chez l’assistante maternelle ou à la crèche. Mais c’est aussi son réconfort quand il a besoin de consolation ou que son réservoir d’amour est épuisé. De plus, il remplace la présence maternelle au moment du coucher, et même la nuit.

Discipline positive et règles de vie

Tout enfant a besoin dès le plus jeune âge d’un cadre de vie contenant. Cela signifie qu’il doit se sentir en sécurité dans un cocon protecteur.

Regardez une maman tenant son bébé dans les bras. Ceux-ci offrent au nouveau-né un espace de protection, tel un petit nid douillet où l’enfant se sent bien.

C’est ce cocon qu’il s’agit de recréer à l’extérieur pour votre enfant. Cela ne veut pas dire qu’il faille faire appel à un équipement encombrant et coûteux. Votre domicile doit être aménagé de façon à ce que votre enfant puisse évoluer en toute sécurité. Mais ce n’est pas tout.

Le jeune enfant, tout comme plus tard l’adolescent, a besoin de limites.

Poser des limites, ce n’est pas faire de l’autoritarisme. C’est asseoir son autorité parentale de manière bienveillante. La limite a une vertu protectrice. Rien de plus angoissant pour un enfant que d’évoluer dans un espace sans limites. Certes, il va explorer, mais à un certain moment, il se sentira perdu et ne retrouvera plus le chemin du retour. C’est la même chose qui se passe au niveau psychique. Les limites que les parents posent doivent être rassurantes et structurantes.

Ces limites concernent de nombreux domaines. Il peut s’agir de la façon de communiquer. Elles peuvent être relatives aux rythmes familiaux : horaires, tâches familiales, etc. Certaines limites concernent aussi les espaces de chacun : chacun sa chambre, chacun son lit, espace réservé aux jouets, on toque à la porte avant d’entrer dans une chambre dont la porte est fermée, etc.

En rassurant l’enfant, les limites assurent également un meilleur sommeil de l’enfant. En effet, quand l’excitation est trop élevée, le jeune enfant, tout comme l’adulte plus tard, a du mal à trouver le sommeil. Les limites servent de pare-excitation. Elles protègent l’enfant de trop de sollicitations ingérables pour lui. Et elles l’aident à retrouver plus rapidement un apaisement propice au sommeil.

Toutes ces limites font partie intégrante de la discipline positive. Elles vous permettront de poser les bases d’une relation respectueuse à votre enfant.

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Etre un parent respectueux

Après l’amour et la bienveillance, le respect est, selon moi, la troisième composante de la parentalité positive.

Les interrogations des parents concernant la parentalité découlent  souvent de l’enfance douloureuse qu’ils ont eux-mêmes vécue.

En effet, chacun a sa propre histoire. Il n’est pas facile de construire avec confiance une vie de famille quand on ne s’est pas sentie respectée dans son enfance. Et pourtant, les meilleurs outils sont en nous.

Autrefois, il était entendu que les enfants devaient respecter les adultes, à commencer par leurs parents. Certes. Et c’est bien normal ! Mais qu’en était-il du respect des parents envers leurs enfants ? Les châtiments corporels et autres punitions étaient de mise. Et ce fut longtemps le cas à l’école aussi. On a trop longtemps considéré que l’éducation des enfants passait par la punition, quand ce n’était pas la maltraitance.

Or les enfants étaient-ils si bêtes qu’ils ne se conformaient pas au précepte du respect des adultes ? Non. Ils avaient bien compris qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans ces principes éducatifs, puisque c’était à sens unique. Et ils se rebellaient contre une loi inique.

Les parents bienveillants s’appuient sur un respect mutuel de l’enfant pour insuffler une nouvelle dynamique familiale. Cela leur confère une autorité parentale naturelle qui ne saurait être remise en cause puisqu’elle est légitime.

Et en reconnaissant leur enfant comme un être à part entière, et non comme un sujet soumis, il assurent les bases de la confiance.

Parentalité positive et confiance

De la confiance nécessaire

En offrant à l’enfant amour, bienveillance et respect, les parents assurent la stabilité du développement de l’enfant avec le quatrième pilier qu’est la confiance.

Le concept de confiance suppose la confiance mutuelle qui fait le lit de la confiance en soi et de l’autonomie.

En effet, tout comme le respect doit être mutuel, les parents doivent faire confiance à leur enfant et avoir confiance en lui pour que l’enfant puissent avoir confiance en eux, leur faire confiance et acquérir la confiance en soi.

Une partie de la confiance de l’enfant dans ses parents provient de l’environnement rassurant qu’ils lui procurent.

Mais il faut faire très attention à ne jamais mentir à un enfant. Les secrets de famille, qui visent prétendument à protéger l’enfant, ont des effets dévastateurs sur chaque membre de la famille. Car l’enfant sait qu’on lui cache quelque chose. Il met en doute la parole des adultes qui perdent toute crédibilité.

La confiance fondatrice de l’autonomie

S’il est difficile aux mères de se séparer de leur enfant, il est nécessaire qu’elles apprennent à lui faire confiance pour se débrouiller seul. L’enfant a besoin de faire par lui-même pour apprendre. Il a besoin de se tromper, d’échouer pour progresser. C’est ce qui lui permettra d’acquérir son autonomie et de construire sa confiance en soi.

Ces notions sont fondamentales pour favoriser la réussite scolaire de votre enfant. Un enfant autonome et sûr de lui a une scolarité plus simple. Il apprend avec beaucoup plus de facilité qu’un enfant qui doute de ses capacités parce que sa mère ou son père n’a cessé de lui dire « Fais attention, tu ne vas pas y arriver ! » ou « Attends, je vais le faire, ça ira plus vite ! ». Certaines d’entre vous se reconnaissent peut-être. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Et la communication non violente sera un outil supplémentaire pour vous venir en aide.

La communication non violente au sein de la famille

Instaurer une communication harmonieuse

En 1970, le psychologue américain Fitzhugh Dodson a écrit un best-seller Tout se joue avant six ans. De nombreux parents ont pris ce titre au pied de la lettre et ont pensé avoir tout raté dans leur rôle éducatif. Rassurez-vous ! Il est vrai que le psychisme de l’enfant commence à se construire dès la naissance mais il est toujours en devenir. Donc rien n’est joué à 6 ans ! D’ailleurs, si c’était fichu à 6 ans, pourquoi les adultes feraient-ils des psychothérapies qui changent radicalement leur vie ?la parentalité positive favorise la communication entre père et fils

Il est évident que plus tôt les futurs parents se renseigneront sur la parentalité, et plus particulièrement la parentalité positive, plus ils développeront de compétences parentales et mieux ce sera pour la vie de toute la famille. Mais si vous avez de grands enfants, vous pouvez vous remettre en cause, éventuellement vous faire coacher ou suivre une formation et faire évoluer beaucoup de choses.

La façon de communiquer avec les enfants a une grande influence sur l’harmonie familiale.

Le langage est très important. Il s’agit à la fois du langage verbal et non verbal. Nous faisons passer autant de nos émotions dans notre langage non verbal (gestes, mimiques, respiration), si ce n’est plus, que dans notre langage verbal (vocabulaire, intonations de voix). Aussi les adultes doivent-ils mesurer leurs propos et leurs gestes. Car ils ont le modèle de l’enfant qui les imite, répète et intègre ce qu’il a connu dès la plus tendre enfance.

Comment communiquer ?

Les formulations jouent un rôle de premier rang. Vous privilégierez toujours les formulations positives, car l’inconscient ne connaît pas la négation. Si vous dites à un enfant « Ne donne pas de coups de pied ! », son inconscient entend « Donne des coups de pied ! ». Dites-lui donc « Arrête de donner des coups de pied ! ».  Vous verrez que ces simples formulations changent beaucoup de choses.

C’est aussi pourquoi il est vivement conseillé de privilégier l’écoute bienveillante pour désamorcer des situations tendues. Ce type d’écoute limite considérablement les cris. Car bien sûr, il pourra toujours vous arriver de perdre pieds ou de rencontrer des difficultés. Tout comme il pourra aussi arriver que votre enfant soit hors contrôle. Mais cela sera beaucoup plus rare.

En transformant ainsi votre relation à l’enfant, vous n’aurez plus besoin de le punir. Car, que sont les punitions, si ce n’est une forme de vengeance de l’adulte sur l’enfant ?

Quand un enfant a un comportement inapproprié, il doit en subir la conséquence, ce qui est tout à fait différent. Cela fait partie des règles à établir dans le cadre d’un conseil de famille par exemple.

Le meilleur moyen de parvenir à une communication non violente avec son entourage, familial ou professionnel est de soigner son enfant intérieur blessé. Car c’est en étant en paix avec soi-même que l’on parvient à être en paix avec les autres.

Les activités de loisirs avec les enfants constituent des moments privilégiés pour mettre en pratique les principes de la parentalité positive. Ce sont des moments de détente où chacun est censé prendre du plaisir.

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Pour conclure

Alors si vous vous interrogiez sur la parentalité positive, vous avez, je l’espère, trouvé des pistes à explorer qui vous conforteront dans votre rôle parental.

Rassurez-vous, le parent parfait n’existe pas. Soyez heureux d’être et de rester un parent imparfait ! C’est ce qui fera de vous le bon parent pour votre enfant et lui permettra de devenir un adulte prêt à affronter la vie et à devenir à son tour parent.

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