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Le difficile métier de Maman ! Si seulement j’avais su !…

Pas facile d’être maman… ou papa ! Tous les parents en ont fait l’expérience. Il vous est sans doute un jour de fatigue de vous dire que cette parentalité était bien difficile. Si seulement vous aviez su ce qui vous attendait !…

Les rêves de maternité

Le désir d’enfant

Il y a eu le « avant ». Avant, c’était votre rêve de devenir maman, d’avoir votre premier enfant. A ce moment-là, vous rêviez de fonder une famille zen, vous aviez envie d’avoir un enfant qui viendrait combler votre amour présent et donner un sens à votre relation. Il y a eu l’attente, longue dans certains cas, de tomber enceinte. S’en est suivie l’expérience de la grossesse, plus ou moins facile, les échographies, avec leurs moments de joie ou d’angoisses. Puis est venue l’heure de l’accouchement, ce moment tant attendu par les femmes enceintes.

Devenir maman est un chamboulement  dans la vie de la future mère, dans son corps mais aussi dans sa psyché.  Avant la naissance de son nouveau-né, la mère ne fait qu’un avec lui, et ce pendant 9 mois. Et tout à coup, voilà que la jeune mère doit se séparer de cette partie d’elle-même. Quelles que soient les circonstances de l’accouchement, l’instinct maternel permet à la maman de prendre soin de son enfant.

Toutefois, la fatigue, la dépression du post-partum (baby-blues), une césarienne mal supportée ou une hospitalisation du bébé, peuvent entraver le premier lien affectif de la mère à son enfant. Certaines mères vivent l’accouchement comme un tel traumatisme qu’elles sont incapables d’investir leur bébé. Pour d’autres, c’est la grossesse qui a été traumatique et a bloqué l’instauration du lien à l’enfant.

insouciance des futurs parentsJ’ai rencontré nombre de ces mères. Certaines souffraient profondément de l’absence de lien. D’autres semblaient totalement indifférentes à leur tout jeune enfant. Chacune avait son histoire particulière. Toutes ont réussi après quelques temps à établir une relation de qualité avec leur enfant. Je les ai aidées à ne pas culpabiliser de ce qui était arrivé, car elles n’en étaient pas responsables. Leur enfant allait bien, et à présent elles l’aimaient et veillaient à son épanouissement.

Vous êtes maman

Vous avez rêvé ce premier enfant. Il est là. Future maman, vous vouliez être une bonne mère. Vous avez longuement mûri votre décision de l’allaiter ou de le nourrir au biberon, selon vos convictions, vos désirs et votre disponibilité. Vos nuits sont hachées par les pleurs et les tétées. Vous manquez de sommeil et le papa n’est pas toujours très disposé à vous aider. Ou, au contraire, il veut trop en faire et vous vous sentez dépossédée de votre enfant.

En effet, on parle beaucoup de la maternité, mais on oublie trop souvent que dans le même temps se joue la paternité. Et s’il n’est pas facile de devenir mère, il n’est pas facile non plus de devenir père. Le futur père partage la grossesse de l’extérieur. Rien ne change pour lui, et pourtant tout change aussi. C’est pourquoi certains pères prennent la fuite après une naissance. Ils ne comprennent pas l’attachement mère enfant et prennent peur.

Bébé prend sa place

Peut-être avez-vous imaginé comment vous l’éduqueriez. Vous avez anticipé que cet enfant allait changer votre vie. Mais pas qu’il prendrait tant de place dans son couffin, et que vous ne pourriez pas toujours le faire dormir dans la chambre pendant que vous passeriez une soirée sympa avec les copains…

Certes, cela a fonctionné quelques mois, puis vous avez réalisé que ce petit bout de chou grandissait, s’autonomisait et commençait à prendre beaucoup plus de place que ce que vous aviez imaginé. En fait, il prend tellement de place que c’est vous qui devez vous adapter à son rythme de vie, sans pouvoir garder vos habitudes, les sorties, les restos à deux. Et ça, ce n’est pas toujours facile de l’accepter !

Face à la réalité de la maternité

Les projections parentales

Tout couple qui désire un enfant ne songe le plus souvent qu’aux bons côtés de la parentalité. Et ce, même s’il a déjà entendu des parents raconter des moments difficiles. Ne parle-t-on pas d’heureux événement à propos d’une naissance ?le futur père rêve de bonheur

Il est naturel de penser que l’on fera mieux que ses parents ou que d’autres et que l’on s’en sortira avec son propre enfant. Lui ne fera pas de colères parce que je ne le tolérerai pas. Il ne passera pas son temps à pleurer parce que je saurai le calmer. Il se tiendra tranquille à l’école parce que je n’accepterai pas que la maîtresse ait des reproches à lui faire. Et il aura de bons résultats scolaires parce que je veillerai à ses devoirs.

Dans l’imagination de toutes les mamans, leur enfant fera leur fierté. Il se conformera aux exigences de réussite sociale des parents. Il répondra à toutes leurs attentes à son égard.

Les parents pensent avoir besoin d’enfants et d’une famille pour être heureux. Et ils font dépendre leur propre bonheur de leurs enfants. C’est dommage qu’ils ne réussissent pas à être heureux indépendamment de leurs enfants.

Etre maman, un métier à part entière

Les préparatifs de la naissance

Pour les femmes enceintes, le congé de maternité représente un premier changement de rythme de vie. Certaines femmes aspirent au repos, d’autres s’affairent à préparer l’arrivée de bébé dans les moindres détails. Les séances de préparation à l’accouchement aident les futures jeunes mamans à anticiper la naissance et les premiers temps avec le futur bébé.

Il faut aussi préparer la valise pour la maternité. Pour les mamans primipares, tout est nouveau. Pour celles qui ont déjà un ou plusieurs enfants, il faut envisager la garde pour le départ à la maternité et les quelques jours suivants.

Enfin le grand jour arrive ! Tout ne se passe pas forcément comme prévu, avec son lot de joies mais aussi de déceptions, de colère et souvent de déprime liée à la chute d’hormones. Heureusement que les sage-femmes sont là pour s’occuper de la maman et la soutenir.

Une nouvelle vie avec bébé

Et il faut ensuite rentrer à la maison, se retrouver maman au foyer pendant quelques semaines ou mois, et s’adapter à un nouveau rythme de vie.

Etre mère au foyer n’est pas chose facile pour certaines femmes hyper actives. La fatigue fait remonter des choses douloureuses. La jeune maman doit gérer des situations nouvelles et peut se sentir débordée.

Et ce tout-petit va grandir, avec son lot de difficultés en fonction de l’âge. Et il faut bien le reconnaître, les futurs parents n’ont jamais été préparés à devenir parents. Sans compter que l’expérience est différente à chaque enfant, car nous-mêmes sommes différentes avec l’âge et ce que nous apprend la vie.

Et pourtant ça n’est pas toujours facile d’être maman

Plus tard, quand on regarde dans le rétroviseur les années difficiles, on se dit que cela a valu la peine d’investir toute cette énergie dans l’éducation de nos enfants.

En effet, malgré le stress et la fatigue, la vie de famille avec des enfants est une expérience merveilleuse. Plus tard, quand les enfants ont grandi et mènent leur vie, les parents peuvent retrouver une vie plus calme et plus libre.

Puis ce seront les bons côtés de la parentalité qui s’offriront aux grands-parents. je n’aurais jamais imaginé le bonheur d’être mamie. C’est le bonheur de materner sans la responsabilité et le souci permanents.

Heureusement, la plupart des mamans pensent que tous ces efforts valent bien le coup. Car, même si ce n’est pas une fin en soi, les soins qu’elles ont prodigués à leurs enfants, ceux-ci le leur rendront dans leur grand âge.l'amour des parents est source de vie

Et surtout, quoi de plus merveilleux que de pouvoir aimer un petit être fragile ? et de recevoir son amour en retour ?

Car si l’on prend en considération les inconvénients de la grossesse pour certaines femmes, infertilité au départ, fausse couche, nausées, échographie inquiétante, accouchement difficile, césarienne, etc., tous ces côtés sombres de la grossesse ne donnent pas envie. Et pourtant, depuis de smillions d’années, les femmes ont des enfants, élèvent leurs enfants, et avec amour.

Certains parents ont parfois beaucoup de mal à accepter de voir leurs enfants vouloir partir au loin. Pour eux, une famille ne peut être heureuse que réunie. Ils s’inquiètent et se demandent comment leur enfant va se débrouiller, et ce qu’il va devenir. Une fois la séparation acceptée, ils sont fiers de le voir réussir, s’épanouir et vivre la vie de ses rêves.

Garder le contact

Une séparation parfois compliquée

Les jeunes mamans sont confrontées à la question de la séparation dès la naissance de leur bébé. Elles ont passé 9 mois de grossesse avec ce petit qui a grandi en elles. Cela leur a donné un sentiment de toute-puissance, car la vie de leur enfant en dépendait que de la leur. Je vois en effet beaucoup de jeunes mamans qui me racontent qu’elles ne se sont jamais senties aussi bien et fortes que lorsqu’elles étaient enceintes. Et c’est vrai, je le constate également avec certaines de mes patientes.

Et une fois l’accouchement passé, certaines s’écroulent. Elles ont le sentiment d’avoir perdu ce qui faisait leur force, cette partie d’elles-mêmes à laquelle elles tiennent plus que tout, leur enfant. Il va leur falloir apprendre à vivre avec leur enfant à côté d’elle, à s’en occuper. L’allaitement permet de prolonger naturellement cette relation maman bébé.

Ces mères ont souvent du mal à supporter que leur enfant pleure. Et pourtant les pleurs sont le langage de l’enfant. Les jeunes mamans doivent apprendre à les décoder. Les pleurs n’expriment pas forcément une souffrance. Ils peuvent être un simple appel : « Maman, je suis réveillé ! » ne signifie pas que maman doit arriver dans al seconde qui suit. Le « Maman, j’ai faim! » est beaucoup plus tonitruant. Et les petits pleurs de l’enfant qui cherche son sommeil doivent être respectés comme tels.

Trop de mamans réagissent sans discernement aux pleurs de leur enfant parce qu’elles ont du mal à se séparer de lui. En fait, elles sont inconsciemment trop contentes qu’ils « appellent ». Ces mêmes mamans ont du mal à mettre leur enfant à la crèche ou chez la nounou quand elles doivent reprendre le travail. Et l’entrée en maternelle est souvent encore compliquée, surtout si la maman était mère au foyer pendant un congé parental.

La nécessaire autonomisation

Aussi douloureux que cela puisse être pour la maman, il est important de réussir à couper le cordon suffisamment tôt. C’est en effet la plus grande chance qu’une jeune maman puisse donner à son enfant. Car l’enfant ne peut s’autonomiser et gagner confiance en lui que s’il y est autorisé par sa mère. Pour cela, il faut qu’elle le considère comme capable. Mettre au monde des enfants, c’est vouloir les accompagner à devenir des adultes forts.

Même s’il n’est pas facile d’être maman quand la séparation peut être difficile à vivre, les technologies modernes réduisent considérablement les distances. Le contact est devenu facile, il suffit d’une bonne connexion Internet. Ainsi les grands-parents peuvent-ils voir grandir leurs petits-enfants.

« Si j’avais su cela auparavant … » est une pensée qui peut venir à l’esprit de beaucoup de parents. Mais heureusement, les joies de la parentalité supplantent tous les soucis, les craintes et les difficultés.

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